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Comment transformer vos échecs en victoire
Par @pepiteclub

Savoir être vaincu, c’est déjà une victoire. Anne Barratin

Quand j’ai appris que je n’avais pas décroché mon permis de conduire la première fois que l’ai passé (je l’ai finalement eut au bout de la deuxième), je l’ai presque bien pris….En fait, très bien même.

Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !!

Bon, en gros disons que j’en ai rigolé un peu, non pas sans entretenir un certain regret. Je me suis dis que de toute façon je l’aurai la prochaine fois, donc je ne voyais pas pourquoi je devais m’en inquiéter.

Dans la foulée, j’ai contacté mon auto-école pour avoir d’autres heures de conduite comme le veut la procédure et là, alors que je n’avais pas pris le temps de calculer le nombre de points que j’avais perdu (grâce au document récupéré sur internet avec le résultat « Insuffisant »), j’ai appris la nouvelle : j’avais raté mon permis non seulement pour un refus de priorité (je le savais déjà), mais en plus je n’avais engrangé que 16 points sur 31 (Il en faut 20 en tout et sans faute éliminatoire).

Cette nouvelle a suffit à me replonger dans un tas de regrets que j’avais réussi à éliminer le midi en allant manger avec des amis. J’étais revenu momentanément à mon état de tristesse initial, me disant que j’aurais quand même du l’avoir, que l’inspecteur avait été dur, que je n’étais pas assez concentré,… et autre complainte de ce type.

Je faisais face à un échec.

On passe tous à un moment donné par ces étapes de la vie où nos plans sont faussés. Où nos résultats ne sont absolument pas ceux escomptés et alors la tristesse nous envahit.

Vous n’avez peut être pas raté votre permis de conduire, mais vécu bien pire encore :

  • Une perte d’emploi
  • Un échec scolaire
  • Une séparation dans votre couple

La liste peut vite être longue, mais la résultante de tout cela reste à peu près la même : on est envahi de regrets, ressassant dans notre tête toutes ces choses que nous aurions du faire ou ne pas faire, jusqu’à parfois se morfondre, sans personne autour de nous.

On rentre dans un cycle infernal, alternant profonds regrets et colère : on se dit que l’on aurait du être plus que ce que l’on était, avant d’accuser, à tord ou à raison, notre prochain d’être la source de nos malheurs.

Je n’essaie pas ici de faire de jugement de valeur. La tristesse et la colère sont en effet des émotions présentes chez n’importe quel individu, chacun l’exprimant différemment.

Personne n’aime s’entendre dire « NON », surtout quand on s’est investi intensément. Vous comme moi pouvons faire face à des échecs, nous n’y pouvons (presque) rien.

Cependant, vous avez le choix de rester dans l’état dans lequel vous vous trouvez ou alors de rebondir plus fort que jamais. De passer d’un échec cuisant, à une victoire éclatante.

Nos échecs sont nos plus belles victoires

Je n’ai pas échoué. J’ai simplement trouvé 10.000 solutions qui ne fonctionnent pas. Thomas EDISON

Prenons le temps de mettre les points sur les « i ».

Tout d’abord, qu’avez-vous raté ? Perdu ou reçu ?

Avez-vous réellement perdu un emploi ou simplement reçu l’opportunité de lancer enfin cette entreprise à laquelle vous rêvez secrètement depuis des années ?

Peut être est-ce un livre que vous vous étiez promis d’écrire un jour, mais vous vous plainiez toujours de ne pas avoir suffisamment de temps pour le rédiger ?

Avez-vous échoué à un examen ou avez-vous simplement eu l’occasion de stocker dans votre mémoire à long terme une procédure que vous ferez mieux que n’importe qui dans les prochaines années ?

Lorsque j’ai dit, en rigolant (comme pour cacher mon désarroi), à une personne de mon entourage que je n’avais pas eut mon permis, elle était désolée pour moi. Puis, elle m’a raconté qu’elle l’avait raté deux fois, avant de l’avoir au bout de la troisième.

L’une des fois où elle l’a raté, son inspecteur lui avait reproché de ne pas avoir suffisamment regardé (comprendre de manière ostentatoire) à gauche et à droite avant de s’insérer dans un carrefour à sens giratoire.

L’autre fois, elle avait simplement rater sa manœuvre, un créneau à gauche, en tapant légèrement contre le trottoir. Ce qui était alors à cette époque là une faute éliminatoire.

Avant son examen, son moniteur avait omis de lui montrer (ou pas suffisamment) comment faire ce créneau à gauche. C’était la seule manœuvre qu’elle ne maîtrisait pas, et c’est sur elle qu’elle était tombée, à son plus grand désarroi.

Aujourd’hui, alors que pour le commun des mortels (je parle surtout pour moi :-P), le créneau à droite est ce qui se fait le plus naturellement, elle maîtrise à la perfection (j’exagère un peu) le créneau à gauche.

Elle a pu en effet faire de son échec, une victoire qu’elle célèbre toutes les fois où elle stationne sa Citroën DS3 en créneau.

Après la pluie vient le beau temps

Cet adage populaire en dit beaucoup sur la réalité de nos vies.

La plupart du temps lorsque l’on fait face à un échec, notre avenir semble s’obscurcir. Nos perspectives d’avenir semblent s’estomper devant nous. Et parfois, dans le pire des cas, notre vie sur cette terre commence à perdre tout son sens.

Le désespoir peut être fatal. Malheureusement.

Je me souviens, ado, avoir lu le récit de trois ou peut être quatre adolescentes, qui s’étaient données la mort les unes à la suite des autres, en se jetant du haut d’un immeuble. La raison de cet acte irréversible était qu’un garçon de leur établissement scolaire, et dont elles étaient amoureuses, ne ressentait pas la même chose vis-à-vis d’elles. Aujourd’hui je me dis que si ces jeunes filles avaient gardé un peu d’espoir dans les belles choses de la vie, elles seraient peut être encore sur cette terre à profiter de leur existence.

Après la pluie, vient le beau temps, c’est une certitude. Le plus dur c’est d’y croire fermement.

Apprenez de vos échecs et repasser à l’action

Vos échecs sont vos meilleurs alliés. Ils vous disent ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut plus faire.

Apprenez de vos précédentes mésaventures pour devenir plus fort lorsque vous en affronterez de plus grandes. Luttez jusqu’à ce que vous atteigniez votre destination, cet havre de paix dont vous rêvez tant.

Oprah Winfrey, Walt Disney, J.K. Rowling et beaucoup d’autres ont eu des patrons qui leur disaient qu’ils étaient mauvais dans leur domaine de prédilection ou qu’ils manquaient de créativité. Aujourd’hui Oprah Winfrey est une présentatrice et entrepreneuse à succès, l’entreprise Walt Disney fait des milliards d’euros de chiffre d’affaire et J.K Rowling, auteur de la saga Harry Potter, est une écrivaine lue par des millions de lecteurs.

Ces personnes ont-elles fait face aux échecs ? Oui. Mais elles n’ont pas cessé pour autant de rêver d’un avenir plus radieux.

L’échec vous rappelle que vous n’êtes pas encore arrivé à destination. Vous n’avez donc aucune raison d’en rester là, votre avenir est encore devant vous.

Alors foncez. En chemin, profitez de la vue et de la vie, rêvez plus grand et atteignez vos objectifs. Le Meilleur est encore à venir.

J’aime beaucoup cette citation d’Idriss Aberkane, auteur du Livre Libérez votre cerveau et qui dit simplement ceci :

Échoue souvent, échoue tôt, apprends de tes échecs. En France, notre modèle éducatif a une peur bleue de l’échec, et il nous marque toute notre vie: l’élève idéal, c’est celui qui n’a jamais échoué. Outre-Atlantique, l’échec est un moteur… Walt Disney, Steve Jobs, Elon Musk, Bill Gates, ceux-là ont tous échoué avant de réussir. Alors simplement, l’échec est un diplôme; il peut nous rendre plus fort. Quand l’échec ne fait pas peur, la porte est ouverte pour devenir serial entrepreneur ou, comme le disent Brian Chesky et Joe Gebbia, « (fondateurs d’Airnbnb) céréale entrepreneur ». Idriss Aberkane

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