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Theodor Michael Wonja, dernier survivant noir des camps de travail nazis
Par @dematerre

Né à Berlin d’une mère allemande et d’un père venu du Cameroun, ce nonagénaire a connu le racisme avant, pendant et après le IIIe Reich.

Les souvenirs sont là, intacts. Devant sa bibliothèque, située à l’étage du pavillon discret qu’il habite dans la banlieue de Cologne, Theodor Michael Wonja égrène les épisodes de sa vie comme on tourne les pages d’un livre. Il se souvient des lieux, des noms, des dates. A 93 ans, le vieil homme se déplace lentement mais il se tient droit, toujours droit. « Il n’y a aujourd’hui que deux Noirs qui peuvent raconter l’horreur du nazisme et des camps, assure t-il en vous fixant dans les yeux. Il y a Marie Nejar [une actrice née en 1930] et moi. Je suis le dernier homme, le dernier survivant… Beaucoup de gens m’ont rejeté, refusé, et c’est vrai que j’ai eu une vie difficile. Mais c’est ma vie et je l’aime comme ça. »

Theodor Michael Wonja est de nationalité allemande. Il est né à Berlin d’une mère blanche et d’un père noir. Ce dernier a vu le jour en 1879 sur la côte atlantique du Cameroun, cinq ans avant la colonisation germanique. Benjamin d’une fratrie de quatre enfants, Theodor Michael Wonja a 1 an seulement lorsque sa mère, née en Posnanie (une province du royaume de Prusse aujourd’hui rattachée à la Pologne), est foudroyée par une maladie. Pour survivre dans cette Allemagne rongée par la crise économique, son père travaille dans un zoo. Avec ses enfants, il met en scène des « exhibitions d’indigènes ».

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