Chimamanda Ngozi Adichie : « Il faut arrêter d’être condescendant vis-à-vis de l’Afrique »
Par @dematerreCeci n’est pas un n-ième « pleurnichement » des pauvres africains persécutés par le monde entier, mais un simple état de fait : il est nécessaire que bon nombre de citoyens du monde aient une autre vision du continent noir ; il serait aussi temps que les anciennes puissances coloniales choisissent de s’engager dans un partenariat gagnant-gagnant.
L’auteure nigériane Chimamanda Ngozi Adichie s’est imposée comme l’un des grands noms de la littérature anglophone avec ses romans L’Hibiscus pourpre (Anne Carrière, 2004), L’Autre Moitié du soleil (Gallimard, 2008) et Americanah (Gallimard, 2015). Celle qui vit aujourd’hui entre les Etats-Unis et son Nigeria natal était l’invitée du Monde Festival, qui s’est tenu du 5 au 7 octobre à Paris.
La discussion était animée par Maryline Baumard, rédactrice en chef du Monde Afrique. Chimamanda Ngozi Adichie considère que le France doit assumer sa responsabilité dans la crise des migrants et dans l’état de l’Afrique post-coloniale, alors qu’elle « contrôle encore la monnaie de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest » et qu’« elle soutient le président camerounais, qui passe plus de temps à Genève que dans son pays ».