La chèvre de ma mère : une stratégie simple pour booster ses finances et devenir riche en partant de zéro
On pense souvent à tort que l’abondance financière n’est réservée qu’à ceux qui naissent avec des richesses ou avec une impressionnante liste de contacts.
On pense aux familles issues de grands milieux politiques, aux fils et filles d’entrepreneurs à succès, de cadres supérieurs,…
Beaucoup de gens ont alors tendance à complexer face à d’autres personnes issues de milieux plus aisés.
Pourtant, l’expérience de Ricardo Kaniama, résumée dans son livre « la chèvre de ma mère » est la preuve que ce préjugé est très certainement faux.
Il est tout à fait possible de sortir de la pauvreté… En partant de rien.
De nombreuses personnes perdent courage, quand, face à leurs nombreux rêves, ils ne trouvent aucun financement.
D’autres, espèrent en se réveillant trouver, à leurs pieds, une mallette pleine de billets de banques, pour enfin vivre la vie de leur rêve.
Dans son livre, Ricardo Kaniama, qui avait toutes les raisons d’abandonner et de vivre une vie misérable, vous guide, avec des idées simples et extrêmement pratiques, vers le chemin de l’indépendance financière.
Vous découvrirez en particulier :
-
Comment trouver la force d’avancer quand tout s'effondre
-
Pourquoi la richesse financière n’est pas une affaire d’héritage
Idée clé 1 : Une chèvre comme héritage
Ricardo est issu d’une famille qui vivait dans l’abondance.
Son père était en effet le propriétaire d’une ferme et de plantations de café. Il était l’un des hommes les plus riches de sa région.
La vie à la maison était très agréable au quotidien. Ricardo et ses proches ne manquaient de rien.
Jusqu’au jour où, malheureusement, alors qu’il avait à peine quarante ans, le père de Ricardo mourut des suites d’une brève maladie.
Ce drame allait être pour Ricardo et sa famille le début d’une longue traversée du désert.
Selon la coutume de son village, toute la richesse accumulée par le père de Ricardo ne revenait non pas à l’épouse et à ses enfants, mais à la famille du défunt.
C’est ainsi que toutes les richesses du père de Ricardo furent confiées à ses oncles et tantes paternelles.
Ces derniers eurent tout de même la décence d’offrir, en reconnaissance de leurs loyaux services, une chèvre à la mère de Ricardo et une autre à la coépouse de son mari.
Ricardo et sa famille entamèrent alors une tout autre vie, loin du village et loin de toute abondance.
Eux qui étaient en effet habitués à manger de la viande de manière quotidienne, ont dû se contenter de légumes durant très longtemps et ce malgré la présence de la chèvre qui leur avait été offerte en « héritage ».
Malgré les supplications des enfants, de goûter, au sens propre, à leur héritage, la mère de Ricardo refusa d'obtempérer, rappelant quotidiennement :
-
« Ne pas manger cette chèvre est le gage que nous pourrons manger beaucoup plus de viande et de mets succulents dans le futur. ».
Puis, un jour, à la surprise générale (pas de la mère de Ricardo bien sûr), la chèvre donna naissance à un chevreau. Quelques temps, ce fut deux chevreaux qui naquirent d’un coup.
Quelques années plus tard, ces nombreuses naissances permirent à la famille de Ricardo de disposer de tout un troupeau de boucs et de chèvres qui permirent de financer leur alimentation, mais aussi les frais scolaires des enfants et les besoins domestique.
Cette histoire, qui finit merveilleusement bien, est porteuse d’un puissant message que je vous transmettrai un peu plus tard dans la suite de ce résumé.
Si l’histoire de Ricardo et de sa mère s’est effectivement bien terminée, celle de la coépouse fut une tout autre histoire.
En effet, face aux mêmes difficultés rencontrées par la mère de Ricardo, la coépouse s’est vite empressée de tuer la chèvre pour satisfaire un besoin immédiat : nourrir sa famille qui avait été habituée à manger de la viande.
Quel fut l’étonnement de cette mère, lorsqu’il vit que la famille de Ricardo avait désormais en sa possession un grand troupeau d’animaux féconds et en bonne santé.
Le sort des oncles et tantes de Ricardo ne fut pas plus enviable que celui de la coépouse.
Avec toutes les richesses laissées par le papa de Ricardo, ils vécurent un temps une vie tout à fait agréable, sans aucune pensée pour le lendemain. Dépensant toujours plus, sans jamais produire en retour.
Ils exterminèrent l’ensemble du bétail et n’exploitèrent pas convenablement les terres qui leur avaient été léguées.
A la fin, il ne leur restait plus rien à exploiter.
Idée clé 2 - Vous pouvez sortir de la pauvreté à partir d’un faible revenu
Plusieurs années plus tard, Ricardo qui avait quitté son village pour la ville, fut diplômé en philosophie.
Il était alors content d’avoir, à ses yeux, réussi sa vie.
Mais pourtant, quelques années plus tard, il réalisa que son rêve de réussite était au point mort et que l’obtention d’un diplôme ne l’avait toujours pas permis d’atteindre le niveau de succès dont il avait toujours rêvé.
Ricardo fit un jour le parallèle entre la chèvre de sa mère au village et les billets de banque en ville. La chèvre équivalait alors à ses yeux à son argent.
Puisque dans sa ville une chèvre coûtait 50$, à chaque fois qu’il avait un billet de 50$, il avait alors l’impression de posséder une chèvre. Et quand il dépensait cette somme pour une satisfaction immédiate, cela équivalait à tuer cette chèvre.
Il en arriva donc à un grand principe de finances personnelles : se payer en premier.
Après plusieurs mois d’épargne et de dépenses réduites au strict minimum, Ricardo parvint à accumuler 50$, l’équivalent de sa première chèvre.
Il se demanda alors comment il allait faire pour faire fructifier ce billet de 50$.
L’image de la chèvre de sa mère lui revient à nouveau. En effet, la chèvre donna naissance à des chevreaux, qui donnèrent eux-mêmes naissance à d’autres chevreaux.
C’est alors qu’il appliqua un deuxième principe de finances personnelles : l’investissement.
Car, en investissant ses économies on arrive à générer des intérêts.
Selon l’auteur, la prospérité répond à deux lois naturelles : L’épargne et l’investissement.
Plus vous épargnez, et mieux vous pouvez investir, et accumuler des richesses. Plus vous avez de richesses et plus vous attirez de richesses.
En effet, il vous sera par exemple plus facile qu’avant d’obtenir des prêts à des taux intéressants.
Avec cet argent de la banque vous pourrez investir de nouveaux, et accumuler davantage de richesses.
Pauvreté et richesse sont deux notions relatives qui n’ont rien à voir avec la quantité́ d’argent que l’on gagne.
Le pauvre est dominé par l’argent : il travaille dur pour en gagner, mais il n’en a jamais assez pour subvenir à ses besoins.
Le riche, quant à lui, domine sur l’argent. Qu’il travaille ou non, il a toujours suffisamment d’argent pour vivre : c’est l’argent qui travaille pour lui. Il n’est donc pas obligé d’avoir un emploi classique.
L’escalier du succès financier est composé de quatre échelons :
-
La première catégorie est constituée les pauvres chroniques : ils dépensent plus que ce qu’ils gagnent. Même si au départ ils ont beaucoup de capital, ils finissent par devenir de plus en plus pauvres. Si leurs revenus augmentent, leurs dépenses augmentent aussi et restent toujours plus importantes que leurs revenus.
-
La deuxième catégorie est constituée des pauvres équilibrés : ils dépensent tout que ce qu’ils gagnent sans rien mettre de côté. S’ils n’ont pas de dettes à leur passif, ils n’ont pas d’épargne non plus. Quand leurs revenus augmentent, leurs dépenses augmentent de manière égale. Ils sont très dépendants de leur source de revenus (salaire, facture client…).
-
La troisième catégorie est la classe moyenne : ils ne dépensent pas tout ce qu’ils gagnent. Ils économisent une partie de leurs revenus pour la dépenser plus tard, pour un projet spécifique (une voiture, une plus grande maison…). Ils se contentent de ce qu’ils ont et la plupart du temps le vivent bien, mais ils ne progressent pas : ils doivent continuer à travailler pour l’argent.
-
La quatrième catégorie est celle des riches : ils n’économisent pas seulement pour des biens de consommation (voiture, maison, voyages), mais 10 % au moins de leurs revenus sont consacrés à la construction de fonds d’investissement. Ce sont ces investissements qui à terme vont travailler dur pour générer de l’argent, ce qui fait que les riches n’ont pas vraiment besoin de travailler pour vivre, mais c’est l’argent et les pauvres qui travaillent pour eux.
Idée clé 3 - N’attendez pas le timing parfait pour vous lancer
“Le malheur de nombreux vient du fait qu'ils attendent l'argent avant de se lancer. Ils ne comprennent pas qu'avant eux plusieurs ont fait de même et ont achevé leur vie dans la pauvreté”
L’histoire de Ricardo Kaniama est très inspirante. Elle nous rappelle qu’il est possible de parvenir à la richesse (peu importe la définition qu’on lui donne) en partant de rien ou presque.
L’auteur n’a pas attendu le timing parfait pour se lancer dans les affaires. Beaucoup, selon lui, se disent qu’ils commenceront à préparer leur avenir financier à l’âge de trente ans.
Mais une fois cet âge atteint, ils estiment avoir encore la vie devant eux, et c’est vrai. Ils finissent alors, la plupart du temps, surpris par la maladie et les aléas de la vie, à force de procrastination.
Pour Ricardo, il faut apprendre à ÉCONOMISER de l’argent en refusant de satisfaire des désirs éphémères. Surtout s’ils ne vous apportent pas grand chose présentement et encore moins dans le futur.
Il est très facile dans nos sociétés de consommation de succomber aux charmes du dernier téléphone à la mode ou du dernier 4×4 (qui au passage perd une grande partie de sa valeur à l’achat).
Au lieu de cela, mettez au minimum 10% à 20% de vos revenus en épargne (Livret Jeune, A, PEL Tontine,..).
Une fois que vous vous êtes constitué une épargne suffisante, vous pouvez commencer à investir votre argent.
Investissez-les sur des placements qui vous rapporteront de l’argent (Assurance-vie, bourse, immobilier, achat de manioc avec l’objectif de le revendre, business en ligne, ….)
Quand Ricardo décida d’appliquer ces deux règles simples, Epargne puis Investissement, il fut lui-même surpris par ce qui arriva des années plus tard.
En quelques années seulement, il passa de 15$ de revenu par mois à millionnaire. Une belle réussite en somme.
En épargnant régulièrement bien plus que 10% de ses revenus, et en les investissant pour développer son entreprise, il a pu atteindre des objectifs financiers ambitieux.
Tout le monde peut suivre ce même parcours.
Décidez d’économiser et d’investir une partie de votre revenu, et le miracle suivra. Il existe bien sûr des voies encore plus rapides vers la richesse, et nous aurons bientôt l’occasion d’en parler.
Idée clé 4 - Commencez avec ce que vous avez
Vous n’avez peut être pas eu une vie aussi mouvementée que celle de Ricardo, mais peut être rêvez-vous secrètement d’indépendance financière. Vous ne supportez plus votre travail actuel, le métro - boulot - dodo vous exaspèrent.
Et si vous commenciez avec ce que vous avez dans les mains ?
Vous rêvez de ne plus jamais travailler comme salarié de votre vie ? Très bien.
En attendant, pourquoi ne pas profiter de votre situation pour mettre de l’argent de côté.
S’il est vrai que le salariat est sûrement la stratégie la moins efficace pour atteindre l’indépendance financière, la sécurité de l’emploi peut vous aider à concentrer une grande partie de votre énergie à la réalisation d’un projet entrepreneurial.
Commencez simplement par une heure par jour en sortant du travail ou de l’école si vous êtes étudiant.
Une heure par jour pendant une année, cela représente suffisamment de jours pour tester un “side hustle”, c'est à dire, un travail effectué en parallèle d’un autre.
Avec Wordpress, il vous suffit de quelques minutes pour lancer un site internet de type E-commerce et de commencer à vendre des produits en ligne dans une niche bien précise.
Des outils comme google trends permettent de connaître les mots-clés les plus utilisés n’importe où dans le monde.
Si vous arrivez à identifier un besoin dans votre localité, cela peut être l’occasion de proposer une solution prête à l’emploi.
L’idée est de se lancer le plus rapidement possible, en commençant simplement de là où vous êtes et avec ce que vous avez entre les mains.
Les médias nous relatent les histoires à succès de personnes comme Bill Gate, co-fondateur de Microsoft ou de Mark Zuckerberg, créateur de Facebook. Ces deux hommes ont plusieurs choses en commun, dont le fait qu’ils n’ont pas fini leur cursus scolaire pour lancer leur boîte.
Mais ce que l’on nous dit rarement c’est qu’ils ont commencé par de toutes petites actions chaque jour. Celles-ci cumulées dans le temps les as ensuite permis d’abandonner le chemin de l'université pour se lancer à plein temps.
Faites de même, commencez par de toutes petites actions, de tout petits projets.
Faites des tests, et si ça ne fonctionne pas, recommencez. Profitez de votre salaire, de votre bourse d'études, ou du fait que vous vivez chez vos parents pour lancer un projet qui pourrait changer votre avenir à jamais.
Idée clé 5 : Entourez-vous des meilleurs
La meilleure façon d’atteindre les objectifs que vous visez est de vous inspirez de ceux qui ont réussi avant vous.
Si vous n’avez personne d’inspirant dans votre entourage, pourquoi de ne pas lire les récits des meilleurs dans leur domaine.
Comme le dit si bien l’auteur : “Apprendre aux près de ceux qui ont réussi est la voie la plus rapide et la plus universelle.”
Si vous rêvez de réussir dans le sport, pourquoi ne pas commencer à lire des biographies de grands sportifs comme Cristiano Ronaldo, Usain Bolt ou encore Kobe Bryant.
Vous ne deviendrez peut être jamais comme eux à l’identique, mais vous pourrez trouver la force et la volonté d’atteindre des objectifs similaires. En effet, les mêmes causes produisent les mêmes effets.
Si vous adoptez le régime alimentaire et la discipline d’un sportif comme Cristiano Ronaldo, il ne sera pas étonnant que vous ayez en quelques temps la même énergie au quotidien.
Grâce à internet, il n y a jamais été aussi simple de trouver des mentors. Des personnes qui vous rappelleront, par leur histoire, que tout est possible à celui qui croit.
Conclusion
Avec son livre, la Chèvre de ma mère, Ricardo Kaniama nous rappelle que même avec un début de parcours tragique il est possible de vivre la vie de ses rêves.
Vous pouvez atteindre vos objectifs financiers, même avec un faible revenu de départ. La clé est simplement de :
-
Saisir toutes opportunités, sans attendre le timing parfait
-
Commencer là où vous êtes et avec ce que vous avez : la sécurité de l’emploi, soutien familial, …
-
De vous entourer de personnes motivantes
Aujourd’hui, plus que jamais, vous pouvez réaliser vos rêves, une heure à la fois, peut être trois à cinq jours par semaine. L’idée étant de commencer le plus rapidement possible.
Je passe à l’action
Comme Ricardo, n’attendez pas d’avoir toutes les cartes en main pour commencer à préparer votre avenir financier.
Sur une feuille de papier faites un tableau avec d’un côté ce que vous rêvez d’atteindre comme but, et d’un autre, comme vous pouvez aujourd’hui même réaliser un objectif à la fois.
Soyez le plus simple et précis possible. Au lieu de dire :
-
Je veux devenir riche
Dites plutôt :
-
J’aimerais doubler mes revenus d’ici la fin de l’année. Pour cela, je vais acheter un nom de domaine, installer un site wordpress et vendre du thé vert bio à de jeunes salariés de mon entreprise.
Plus vous serez précis, et mieux ce sera pour vous. Plus vos actions seront simples, mieux vous passerez à l’action, car notre cerveau préférera la voie du moindre effort.
Allez ! À vous de jouer et au plaisir de vous lire dans les commentaires ou par e-mail 😉